Skip to content
Inscrite au tableau de l’Ordre des Architectes Auvergne-Rhônes-Alpes
Vous êtes au bon endroit !

Vous avez un projet de construction neuve, de rénovation, de réhabilitation, des espaces à penser, à créer, à imaginer, à modifier ? Votre cadre bâti ne répond pas ou mal à vos usages, à vos besoins ?
Vous êtes au bon endroit !
J’aime travailler avec les particuliers, ce sont des interlocuteurs impliqués, on travaille toujours ensemble du cahier des charges à la réception des travaux.
Je ne décide pas pour lui, je l’accompagne et le conseil pour qu’il décide ce qui est le mieux pour lui.

1ere Visite / rencontre

Avant toute chose, il est essentiel de se rencontrer sur site pour voir les lieux, répondre à vos questions, vous présenter ma démarche (que je tente de faire ici en ce moment même au préalable !), mes missions, et cerner vos besoins dans les grandes lignes.
Suite à ce premier rendez-vous je suis à même de vous transmettre ma proposition d’honoraires pour les missions souhaitées et commencer à travailler ensemble suivant ma démarche suivante.

RDV 0, cerner les besoins

Cerner des usagers pour y répondre finement intelligemment et agréablement : que l’espace s’adapte aux besoins des usagers et non plus que l’usager s’adapte aux espaces bâtis.
Un habitat c’est beaucoup d’usages possibles différents en fonction des goûts et des modes de vie de ses habitants. Donc, avant de commencer un projet, il est bon de se demander comment on veut vivre et ce qui est important pour nous. Aimez-vous cuisiner, regarder la télé, recevoir des amis ? Dans quelle pièce passez-vous le plus de temps ? Laquelle vous ressource ?
Avant de décider quoi que ce soit, nous avons besoin de nous projeter dans l’usage de notre habitation, pour anticiper ce qui pourrait nous faciliter le quotidien, et, a contrario, éviter ce qui pourrait le compliquer. Pour bien commencer sa journée, hors de question de tâtonner à la recherche d’un interrupteur, ni de pousser une porte avec le pied, encombré d’une panière à linge… Ces choses-là n’arrivent pas quand l’ergonomie d’une maison a été bien pensée. Et, en la matière, il n’y a pas de solution universelle. Un architecte, un électricien ou un usager auront chacun des avis différents mais tout aussi valables pour l’emplacement d’un interrupteur. Alors comment décider ?
Si tout le monde est capable de répartir dans un espace donné un coin cuisine, une salle de bain et un séjour, il y a peu de chances qu’on arrive à conceptualiser, seul, un espace vraiment agréable à vivre, avec des déplacements faciles, des usages fluides, une lumière naturelle constante et abondante ou que l’on se trouver…
Or, quand on réhabilite une centaine de mètres carré aujourd’hui, il nous en coûte de toute façon près de 200 000 euros, que ce soit bien aménagé ou pas. Alors autant faire appel à un architecte pour penser son projet en amont, faire des choix en connaissance de cause et éviter les regrets.

Connaitre l’existant le relever, pour en tirer profit

Par exemple, les anciennes fermes du secteur sont construites sur le même modèle. Des bâtisses en pierre sur deux niveaux, un volume « habitation » et un volume « agricole » en bas pour les bêtes, bas de plafond, celui d’en haut pour le foin arbore une belle hauteur sous charpente pour le stockage. Au lieu de garder tel quel ces deux niveaux, je travaille ses volumes telle la souris du gruyère. Il faut savoir prendre du recul et oser casser. Je présente le projet en maquette 3D dès le début pour que les futurs usagers arrivent à se projeter.
Sur un plan 2D, on ne comprend que 20 % du projet auquel j’ai pensé. Je fais souvent de grandes ouvertures, pas seulement en façade, mais aussi entre les niveaux.

Quelles réponses ?
Réponses en termes d’usages

Par exemple les fenêtres et la porte d’entrée de cette grande et belle bâtisse donnaient sur un jardin au sud, clos de murs — il est encadré d’anciennes annexes agricoles — dans l’alignement d’un portail. On venait se garer devant l’entrée principale, qui est aussi l’endroit le plus qualitatif, de plain-pied. Dommage. Changeons donc l’accès !
J’ai imaginé une entrée par un espace extérieur à l’arrière de la maison, une zone « paillasson » qui ne ternit pas la face sud, préserve l’intimité, permet de chercher tranquillement ses clefs en étant abrité, et qui communique aussi avec le jardin. De l’intérieur on profite d’une grande ouverture plein sud avec brises soleil orientables. Elle respecte l’harmonie et la composition de la façade.

Souvent, les maisons secondaires sont occupées uniquement l’été. Après les transformations, les familles en profitent toute l’année et y passe régulièrement les fêtes de fin d’Année, l’usage a changé grâce à la réhabilitation de l’espace.
Les résidences secondaires gagnent énormément en confort et en plaisir d’habiter.

Souvent les garages et pièce de stockage s’aèrent pouvoir être l’espace le plus agréable de la maison. Souvent, c’est une zone de plain-pied sur le jardin, qui bénéficie d’une orientation au sud et d’une ouverture conséquente, souvent une des plus grandes de la façade.
Une de mes priorités d’usage : les relations entre les espaces doivent être tout aussi qualitatives que les espaces eux même.

La meilleure place pour le robinet de machine à laver le linge n’a rien à faire au sous sol dans une zone froide, sale, déconnectées. Le connecter aux espaces de toilette, de stockage, de séchage est plus judicieux.
Avec ma conception : mes clients ne s’imaginaient pas comment ils pouvaient, chez eux, changer autant d’univers, d’espace, d’ambiance… et ils en sont ravis. Je pense que la plus grosse valeur ajoutée de l’architecte tient dans cette notion conceptuelle. On ne raisonne pas un espace après l’autre. Moi je prends tous les ingrédients, je shake, je secoue, souvent la nuit, j’ai la paix, je peux rester concentrée, et j’en ressors un projet d’ensemble cohérent avec tout ce que m’a été raconté.

Réponse en volume, oser le vide

Souvent l’existant présente de petits espaces sombres, cloisonnés. Il faut le réadapter aux besoins des nouveaux usagers et redonner du volume.

En enlevant les cloisons, en perçant les murs porteurs en pierre, et en créant des vides entre les niveaux, je retravaille le ‘squelette’, change la structure pour obtenir un nouvel équilibre, avec plus de vide que de plein, tout en définissant des espaces, du fonctionnement, des déplacements. Les volumes gagnent en générosité, des traversées lumineuses et visuelles sont créés des connexions nouvelles.

Question moyens, la création d’une grande ouverture coute environ 10000 euros, une dépense qui peut faire hésiter, mais si, au final, on se retrouve avec un habitat hyper qualitatif ? Avec de la lumière naturelle qui arrive de partout, toute la journée ?
Précision, une bonne idée au bon endroit ce n’est pas forcément une grande intervention…
La priorité est à donner à la qualité d’usage, à l’harmonie des volumes et des matières.
A cela je gère soigneusement :

  • l’aspect thermique, confort, chauffage et isolation.
  • L’aspect financier, respect du budget.
  • L’aspect environnemental, utilisation au maximum de matériaux bio sourcés, et de réemploi. Travailler avec des entreprises locales.

La finition, j’ai tendance à dire que c’est de l’habillage, du maquillage, ce n’est pas ce qui fait le projet.
Si la base architecturale est réussie, ce n’est pas un enduit de façade neuf, un carrelage haut de gamme ou un parquet en chêne qui modifiera vraiment l’esthétisme du résultat.

Réponse en façade

Ici, une petite fermette de village, avec montée de grange, modeste, recouverte d’enduit, elle n’a pas un charme fou.

Située dans un secteur ABF, à Grazac, toute demande d’autorisation d’urbanisme passe par l’Architecte des Bâtiments de France. Il est utile de préciser que son rôle est certes de protéger le patrimoine mais aussi de promouvoir l’architecture contemporaine :  » Les projets osés mais harmonieux et équilibrés sont préférés aux pastiches timides. » C’est pourquoi la transformation radicale de la façade revue a été approuvée. Les clients – un couple avec des enfants – avait l’idée de faire du bioclimatique. Ils souhaitaient garder la carcasse en pierre pour en utiliser l’inertie et parce qu’ils apprécient les murs en pierres pour la texture du décor intérieur. Leur parti pris est donc une isolation par l’extérieur, en paille.

Pour l’apport de lumière et d’énergie solaire, j’ai ouvert franchement le centre de la façade sud pour tout vitrer, trouver des astuces pour protéger des trop gros apports de chaleur l’été. Le squelette en bois apparent sert de ‘casquette’ ; cette protection solaire permet aussi de définir une composition entre ouvertures fixes et ouvrants, entre parties transparentes et translucides. Tout l’aménagement est organisé autour de cet apport de lumière. Un filet d’habitation fait le job à l’étage, en laissant passer la lumière comme le ferait un vide et en ajoutant une surface de loisirs. Côté rue, il n’est pas possible de rajouter 60 cm d’épaisseur de paille. Comment faire d’une contrainte une opportunité ? Dans cette partie il se trouve justement un garage non chauffé, où l’isolation n’est pas un enjeu. On y placera aussi les chambres à l’étage avec un doublage intérieur, plus doux que la pierre apparente. Au final, la façade arbore donc une partie isolée paille enduite, une partie vitrée encadrée de bois, et une partie en pierres. C’est réussi, regardez les photos Avant/Après.

Ci-dessus une autre illustration de façade transformée, toujours en secteur ABF.
Apport de lumière et connexion avec le paysage depuis l’intérieur garanti.

Réponse en terme de porosité intérieure / extérieure

La réhabilitation doit tirer profit de sa position souvent privilégiée, de la vue et de l’ensoleillement…

• Créer des vues, des cadrages
Je fais rentrer le paysage, je crée des cadrages, sur un suc, une vallée, un pont ou tout élément paysagé agréable.

• Créer des Passages, des accès
Concevoir des passage intérieur / extérieur bien pensés pour faciliter au quotidien la vie dedans /dehors
Il est primordial de pouvoir manger aisément dehors de manière fluide, simple et agréable, de pouvoir accéder au potager rapidement, facilement, sans contourner toute la maison, de pouvoir aller jouer dehors de manière fluide tout en pouvant être surveillé depuis l’intérieur.
Interdiction de devoir transiter d’un espace à l’autre par un couloir étroit, une zone sombre, un contournement non raccourci….

• Apporter de la lumière naturelle
Je redonne de la clarté.La lumière naturelle est un élément clé dans notre cadre bâti, elle joue un rôle essentiel dans le bien-être et la santé. Elle influence notre humeur, notre santé et notre confort. La lumière naturelle aide également à réguler notre horloge biologique, améliorant ainsi le sommeil et réduisant le risque de troubles dépressifs saisonniers. En maximisant l’apport de lumière naturelle, nous pouvons améliorer notre état d’esprit et notre productivité.

Back To Top